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L’IA va tout changer d’ici 3 ans : Eric Schmidt sonne l’alerte au RAISE Summit

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    Admin
  • 6 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 août


9 juillet 2025, à Paris, Eric Schmidt, ex-PDG de Google, a marqué les esprits lors de son intervention au RAISE Summit
9 juillet 2025, à Paris, Eric Schmidt, ex-PDG de Google, a marqué les esprits lors de son intervention au RAISE Summit

Une date historique : Paris, 9 juillet 2025

Le 9 juillet 2025, à Paris, Eric Schmidt, ex-PDG de Google, a marqué les esprits lors de son intervention au RAISE Summit. Ce qu’il y a annoncé dépasse de loin les annonces habituelles de la tech : selon lui, nous sommes à l’aube d’un bouleversement civilisationnel.

Il ne s’agit plus de gadgets ou d’outils numériques, mais d’une bascule dans la structure même de notre intelligence collective. L’IA n’est plus une technologie parmi d’autres : elle devient un nouveau partenaire — ou un rival — dans l’acte même de penser.




Le "consensus de San Francisco" : un basculement en 3 ans


Le "consensus de San Francisco" : un basculement en 3 ans
Le "consensus de San Francisco" : un basculement en 3 ans

Schmidt partage un constat alarmant : selon un cercle d’experts influents de San Francisco, le monde tel que nous le connaissons va profondément changer dans les trois prochaines années. Ce qu’ils prévoient ? Une révolution portée par des IA capables de raisonner, d’apprendre, de collaborer, et d’exécuter des tâches complexes à notre place.

Il évoque la montée des agents intelligents, ces systèmes capables de coordonner entre eux la construction d’une maison, la gestion d’un projet, ou même des litiges juridiques. Le tout, sans intervention humaine directe. C’est une nouvelle façon de travailler, de déléguer, de vivre.




Auto-amélioration récursive : les machines qui s’entraînent elles-mêmes


l’IA n’a plus seulement besoin de nos données, elle apprend en temps réel, elle s’optimise, elle anticipe
l’IA n’a plus seulement besoin de nos données, elle apprend en temps réel, elle s’optimise, elle anticipe

Ce que Schmidt décrit ensuite ressemble à de la science-fiction… mais il insiste : c’est déjà en marche. Des systèmes d’IA commencent à s’améliorer eux-mêmes à mesure qu’ils sont utilisés. Ce phénomène, appelé auto-amélioration récursive, transforme chaque interaction humaine en un entraînement supplémentaire pour la machine.

D’ici fin 2025, il s’attend à ce que ces systèmes deviennent courants dans notre quotidien. C’est le point d’inflexion : l’IA n’a plus seulement besoin de nos données, elle apprend en temps réel, elle s’optimise, elle anticipe. Elle devient autonome dans sa progression.




De l’AGI à la superintelligence : la ligne rouge approche


De l’AGI à la superintelligence : la ligne rouge approche
De l’AGI à la superintelligence : la ligne rouge approche

Schmidt fait ensuite la distinction entre deux notions : l’AGI (intelligence artificielle générale), qui imite l’intelligence humaine dans sa capacité à apprendre librement, et l’ASI (superintelligence), qui la dépasse.

Il prédit que d’ici une décennie, des machines seront capables de prouver des choses que l’esprit humain ne peut même pas comprendre. Ni seul, ni collectivement. Il décrit cela comme une forme de « magie mathématique » qui pourrait susciter une peur intense, voire une rébellion.

Les implications sont philosophiques, éthiques, politiques. Comment gouverner un système plus intelligent que tous ses créateurs réunis ? Que reste-t-il du libre arbitre, de la souveraineté humaine, dans ce contexte ?




La guerre du silicium : infrastructures fermées contre open source chinois


Une autre alerte, plus géopolitique, traverse le discours. Aux États-Unis, les géants technologiques construisent des infrastructures massives pour alimenter l’IA, mais dans un modèle fermé. En Chine, des modèles puissants sont mis en open source, soutenus par l’État, et adoptés dans des pays que les GAFAM ne desservent pas.

Le risque, selon Schmidt : que l’Occident soit à la pointe, mais que l’IA la plus utilisée dans le monde ne soit plus occidentale. Une révolution silencieuse, portée par l’accessibilité et l’ouverture des modèles chinois.

C’est une fracture géopolitique majeure, encore peu perçue, mais potentiellement irréversible.



Le piège du timing : agir vite, ou disparaître


l'argent afflue, les acteurs se multiplent
l'argent afflue, les acteurs se multiplent

En revenant sur son expérience chez Google, Schmidt est clair : la plus grande erreur fut le manque de vitesse. Ne pas avoir compris à temps le potentiel du mobile, du GPS, des identifiants comme le numéro de téléphone.

Et il met en garde : dans cette course à l’IA, il n’y aura pas de seconde chance. L’argent afflue, les acteurs se multiplient, les barrières tombent. Ceux qui hésitent, qui veulent attendre que tout soit « prêt », seront irrémédiablement dépassés.

Construire maintenant. Avancer vite. C’est le seul conseil qu’il laisse.




Un futur qui ne demande plus notre avis


Ce que Schmidt annonce, avec calme mais fermeté, c’est que nous sommes à un tournant aussi profond que la Renaissance ou la révolution industrielle. Mais cette fois, l’humain pourrait ne plus être au centre.

L’IA n’est plus un outil. C’est un miroir, un rival, une extension ou une menace. Une intelligence qui, bientôt, n’aura plus besoin de notre permission pour apprendre, pour décider, pour agir.

Dans ce monde qui s’annonce, il n’y aura plus de spectateurs. Seulement ceux qui auront compris… et les autres.


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